Inès de La Fressange est l’ambassadrice du charme et de l’élégance à la française. Peu de mannequin peuvent se vanter d’être parvenue au statut d’icône de la mode. Inès, elle, y est parvenue. Elle fait partie de ces figures de la mode qui semblent à jamais indétrônables.

Inès de La Fressange, née Inès Marie Laetitia Eglantine Isabelle de Seignard de La Fressange voit le jour le 11 août 1957 dans la ville de Gassin, proche de la commune de Saint-Tropez.

Inès grandit au sein d’un milieu aisé et mène une enfance heureuse. Très jeune, elle montre de réelles aptitudes pour les études et obtient son baccalauréat en 1973, à l’âge de 16 ans.

Peu de temps après l’obtention de son diplôme, elle emménage à Paris afin d’y suivre des études supérieures d’art au sein de l’Ecole du Louvre. Les projets d’Inès ne tardent pas à être modifiés car elle se lance dans le mannequinat quelques mois plus tard.

En 1975, Inès défile pour la première fois pour la maison de mode Thierry Mugler. Les années suivantes, Inès parvient à décrocher de nombreux contrats et défile notamment pour Christian Lacroix ainsi que pour Kenzo. Inès fait alors une rencontre qui va propulser sa carrière.

Au début des années 80, Inès fait la rencontre d’un couturier en pleine ascension qui ne tarde pas à être séduit par sa beauté, autant que par sa personnalité. Il s’agit de Karl Lagerfeld. Ce dernier fait alors si souvent appel à elle que le visage d’Inès devient incontournable dans le monde de la mode. En 1989, une célébrité féminine doit être sélectionnée afin de servir de modèle au buste de la Marianne. Le nom d’Inès s’impose de façon évidente. En dépit du refus formel que lui oppose Karl Lagarfeld son mentor et la maison Chanel, Inès s’entête et accepte ce projet.

En 1991, elle lance sa propre marque éponyme qui ne tarde pas à être commercialisée au sein d’un point de vente qu’elle inaugure.

En 1999, Inès traverse une période particulièrement difficile sur le plan professionnel. Elle qui collabore avec plusieurs associés au sein de la société qui porte son nom, est mise à la porte de celle-ci. Elle ne parviendra malheureusement pas à interdire à cette société l’usage de son nom ainsi que de son image. Inès rebondit néanmoins rapidement après ces déconvenues et ne tarde pas à rejoindre les équipes de la marque Roger Vivier en qualité de directrice artistique. Par son travail, Inès insuffle un nouvel élan à la marque.

En 2002, elle sort une autobiographie intitulée Profession mannequin.

En 2008, elle apparaît en une de l’édition française du magazine Vogue. L’année suivant, Inès de la Fressange fait un retour remarqué lors d’un show du couturier Jean-Paul Gaultier qui la fait défiler.

En 2010, Inès sort le livre nommé Parisienne qui devient un véritable succès de librairie. Elle y propose de nombreux conseils et secrets de mode destinés au grand public.

En 2013, Inès se prête à une collaboration originale en partenariat avec l’entreprise de vente par correspondance La Redoute. La même année, elle parvient enfin à réintégrer la société qu’elle avait créée près de quinze ans plus tôt.

En 2014, elle est approchée par la marque Uniqlo qui lui propose de créer une collection de vêtements.

A 59 ans, Inès de la Fressange demeure toujours une référence dans ce milieu et suscite l’intérêt d’un grand nombre de marques soucieuses de recueillir l’avis de celle qui fait aujourd’hui encore figure de caution mode.